🖼️ Le droit d’auteur à la manière d’OpenAI

Depuis plusieurs jours, une déferlante d’images générées par ChatGPT à la manière du studio d’animation Ghibli (à qui l’on doit Princesse Mononoke, le voyage de Chihiro, Mon voisin Totoro) envahie les réseaux sociaux. Si l’outil d’OpenAI arrive à retranscrire aussi fidèlement l’univers artistique du studio fondé par Hayao Miyazaki, c’est qu’il a entrainé son modèle en puisant dans les célèbres films d’animations japonais, sans aucun accord de licence et donc au mépris du droit d’auteur. Cela pourrait même passer pour de la provocation alors que le regretté Miyazaki déclarait en 2016 qu’il ne souhaiterait jamais intégrer l’IA à [son] travail, ce qui serait pour [lui] une insulte à la vie. Cela n’a semble-t-il pas ému Sam Atman, le PDG d’OpenAI qui continue sur sa lancée et s’accapare les œuvres au nom de l’innovation technologique. Le journaliste François Saltiel nous en dit plus.

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